optimiser son C game

Il est assez intéressant de voir que les mains discutées entre joueurs de poker évoquent toujours le meilleur play.

Mais quelle est la proportion réelle de game ou l’on joue notre A game ??

Par exemple, pour un taux de victoires à 56.8%, cela peut se répartir en :

A game (62% de V) 20% du temps               

B game (57% de V) 65% du temps

C game (49% de V) 15% du temps

Notre A game est notre meilleur poker ; une stratégie générale est mise en place, chaque coup est planifié, on cherche a comprendre la range adverse, on sait quelle range on représente, on comprend rapidement les changements de dynamique dans la partie, etc…

Notre B game n’est pas optimal, surtout du fait d’un manque d’attention ou de concentration. Il nous manque quelque chose (par exemple adaptation beaucoup trop lente a un changement de dynamique).

Notre C game est notre « tilt game ».

Bien sur, c’est intéressant de travailler son jeu pour garder un fort winrate en A game.

Mais il parait tout aussi important d’augmenter sa fréquence de A game (switch des B en A), et de diminuer la somme d’argent qu’on jette par les fenêtres : augmentation du winrate lors de notre C game, et diminution de la fréquence du C game.

Voici un exemple avec une légère progression :

A game, 62% de victoires, 24% du temps 

B game, 57% de victoires, 66% du temps 

C game, 52% de victoires, 10% du temps 

Ca donne un taux global de 57.7% ; pour un écart  avec le taux cité précédemment de  1700 euros pour 1000 parties en hu 100 euros.

Plusieurs  joueurs gagnants ou brek even sont nuls en techniques de relaxation et maitrise d eux meme… mais moi, je sais que tommy angelo n’est pas qu’un personnage de jeu video. Il ne me reste plus qu’a me transformer en maitre yogi.

Franchir un cap

Franchir un cap…un grand et beau projet. Cela fait maintenant un moment que je me pose la question de jouer à plus haute limite.

Je me suis donc enfin décidé à aller jouer en HU 100. 

Pourquoi est-ce que je joue au poker ? C’est en premier lieu un divertissement, qui ne doit surtout pas devenir une drogue dure et destructrice (et oui, plein de gens deviennent fous avec ce jeu).

Mais c’est aussi une compétition passionnante. Et ca permet accessoirement de s’acheter du pain (les gros gagnants peuvent même parfois s’acheter la boulangerie).

Il était donc intéressant pour tous ces aspects de faire une montée de limite, avec risques calculés :

J’ai mis en place un rythme qui devrait me faire accéder au statut supernova ; l’augmentation de rake back est significative et va naturellement diminuer la variance.

Ce rythme comporte quelques inconvénients : j’hésite moins à jouer quand je suis fatigué, et je replay beaucoup plus facilement les joueurs difficiles. La perte d’argent qui découle de ces éléments doit être compensée par : 1) le rakeback  2) une progression (jouer plusieurs parties contre de bons joueurs peut être très instructif)

 Je ne me brokerai pas en hu100 : je devrais descendre en hu50 avec une bankroll de 3600 euros, et monter à nouveau en hu100 avec une bankroll de 3800 euros.

C’est une démarche assez excitante. Il faut savoir prendre des risques calculés quand on veut franchir un cap. L’OL a changer de dimension quand son président à décider d’acheter très cher Sonny Anderson au BARCA. Bien sur, cela aurait pu être un échec… mais s’était tellement plus excitant qu’un Guy Roux « qui joue le maintien »… les auxerrois du poker : réveillez vous, montez de limite, essayez d’être Supernova !!!

Si ca ne marche pas, et si je dois redescendre d’une ou deux limite, je devrai relire ce poste, pour me rappeler simplement que le poker ne doit pas me rendre malheureux, et qu’il n’y aura rien à regretter : le risque que je prends ce jour est motivant, divertissant et surtout calculé.

Un grand merci aux joueurs pk2p (mes « motivateurs » se reconnaitront) qui m’ont encouragé dans cette démarche !!

Voici mes objectifs de vpp dans la course au statut Supernova :

Fin septembre : 55 500 vpp

Fin octobre : 73 000 vpp

Fin novembre : 88 000 vpp

Décembre : supernova baby !

Il ne me reste plus qu’à espérer qu’un des prochains billets de ce blog ne se titre par un terrible « FAILED ».